Le 18 juillet en fin de matinée, le blocus par les CRS du local nouvellement occupé, rue Baudelique, était levé. Mais le directeur de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) de Paris, propriétaire des lieux, maintenait sa demande d’expulsion.
Après jugement en référé le 24, puis publication du non-rejet de la demande d’expulsion le 29, les travailleurs sans-papiers qui ont occupé ces locaux pour y faire vivre un Ministère de la Régularisation de tous les sans-papiers, disposent de 3 mois au minimum de répit dans les lieux. Sissoko et Socé interviennent le 30 au matin, lors d’une conférence de presse, pour rassurer chacun tout en incitant à y organiser collectivement la lutte. Les tambours donnent le ton.