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Des personnes restées longtemps invisibles

"Les petits papiers", soirée-débat du 26 novembre au cinéma La Clef, 75005 Paris.

Introduction de la soirée par Aline Leclerc.

Dans le cadre du Festival culturel sur les migrations, Migrant’scène 2008, organisé par la Cimade.

En regardant ce qui s’est passé autour des migrants et de l’immigration ces dernières années, on se rend compte que chaque lutte a permis de faire un pas vers leur reconnaissance.

Madjiguène Cissé, l’une des figures de l’occupation à St Bernard en 96, disait qu’un pas important avait été fait de passer de clandestin à sans papiers.

Un deuxième pas a été fait en 2006 avec le mouvement RESF dans les écoles. On s’est rendu compte que ces gens-là vivaient avec nous et que leurs enfants allaient à l’école avec nos enfants.

Cette année 2008, un nouveau pas est franchi avec ces grèves de travailleurs sans papiers qui ont commencé le 15 avril dernier.
Cela a permis de voir que non seulement ils vivaient ici en famille, mais qu’ils et elles travaillaient ici, et bien souvent pas du tout dans des ateliers clandestins. Et notamment qu’elles allaient chercher nos enfants à l’école.

Au début, dans ce mouvement, je n’ai vu que des hommes (travailleurs de Véolia, du restaurant "Chez papa", des entreprises de nettoyage…).
Puis des femmes travailleuses sont apparues qui, elles aussi, demandaient leur régularisation par le travail. On va le voir, c’est souvent pour elles beaucoup plus compliqué que pour les hommes (isolement des travailleuses des "services d’aide à la personne"…).

Ce clip se termine par la présentation du diaporama "Les petits papiers" par Carl Hocquart, Anne-Lore Mesnage et Nicolas Houver.

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