La grande, dynamique et belle manifestation (sans doute au moins 10 000 participants), organisée avec de nombreux collectifs de sans-papiers, le 10 octobre, depuis la rue Baudelique vers le Ministère de l’immigration et de l’identité nationale, en passant par République, Bastille, Austerlitz et Port Royal est une étape supplémentaire dans l’affirmation de leurs droits, la dénonciation de leur situation de sous-prolétariat gérée arbitrairement par les Préfectures et l’Etat, leurs propres capacités à s’organiser et construire, peu à peu, un mouvement d’ampleur à plus grande visibilité.
On ne peut que regretter la très faible participation citoyenne et politique à leur lutte, pourtant si emblématique des contradictions dramatiques de la société actuelle et du monde.